27 juillet 2012
Mon Pays, le Burkina
MON PAYS
Ici au Faso on n’envie personne,
Même si la mondialisation sonne,
Dans nos oreilles et nous envahit.
Ces grands nous ont en effet trahis.
Ici en Afrique, notre avion c’est l’âne,
Et donc, on ne parle plus de panne.
En matière d’essence, c’est du foin,
Et on en a partout dans les coins.
Parlant de train, on a nos charrettes,
Voyage assure sans aucune collision.
C’est vrai, on ne gagne pas de miettes,
Mais on convoie toute livraison.
On a de grands fleuves non avides,
Ou circulent toutes ces héroïques pirogues,
Qui bien sûre ne sont jamais vides,
Avançant malgré ces difficiles vagues.
On est fier de notre pays enclave,
Souffrant de ce mal européens
Qu’ils nous ont contamine tout serein,
Et voici qu’on est bien en larvé.
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